Le réseau de demain
Pour l’ONCF, le réseau ferroviaire est un seul et même système intégré,
et le développement de la grande vitesse passe obligatoirement par la
modernisation de l’ensemble du réseau. Cette première ligne Tanger-
Casablanca est une locomotive pour les autres projets qui l’accompagnent,
un levier pour hisser vers le haut l’ensemble du réseau. Vingt-trois milliards de
dirhams ont été investis dans cette ligne à grande vitesse et pour cette même
décennie, l’équivalent – 19 milliards de dirhams – a été consacré à la
modernisation du réseau conventionnel.
Afin d’assurer la continuité de service entre le premier tronçon à grande vitesse
Tanger-Kénitra et la ligne conventionnelle Kénitra-Casablanca, des travaux
d’envergure ont été réalisés sur cette dernière : triplement de la voie entre
Kénitra et Casablanca, réaménagement du triangle ferroviaire
de l’agglomération casablancaise et modernisation de la signalisation.
Aujourd’hui, un nouveau poste de commande à distance, outil clé de la grande
vitesse, pilote également l’ensemble du réseau. De plus, avec la mise en service
du train à grande vitesse, le nouveau système commercial assure une
tarification flexible pour tous les trains du Royaume.
Par ailleurs, l’ONCF n’aurait pu prétendre à son éligibilité à la grande vitesse
s’il n’avait pas opéré une profonde restructuration en son sein dès les
années 2000. Son parcours vers la modernité s’est accompagné
d’un assainissement financier de l’entreprise, d’une mise à niveau
de ses infrastructures, d’une politique d’investissements et d’amélioration
de l’offre voyageurs, fret et logistique. En quinze ans, un vrai changement
dans les mentalités a permis l’arrivée de la grande vitesse, et tout le réseau
et les services profitent aujourd’hui de cette vitrine pour le pays.
« Le réel challenge, c’est maintenant : poursuivre sur un mode durable et avec
des performances soutenues, le défi d’une ligne à grande vitesse. »
La modernisation du réseau ferroviaire
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