Des perspectives de développement
L’audace du Maroc à placer le développement de ses infrastructures au rang
de ses priorités va assurément porter ses fruits. Les investissements importants
consentis pour la construction de la première ligne à grande vitesse et la
modernisation du réseau sont importants mais, l’avenir le montrera, tous les
secteurs vont bénéficier à long terme de cette politique de développement,
véritable solution à la mobilité des personnes et des marchandises, et levier
pour l’économie, la compétitivité et l’emploi.
Des trains plus rapides signifient des trains en plus grand nombre et donc
davantage de déplacements. Avec des connexions plus fréquentes entre les
populations, les nouvelles opportunités d’emplois et de loisirs vont se multiplier.
Construire de nouvelles infrastructures, c’est participer à l’évolution de
l’urbanisation, à l’essor des villes de demain. La ligne à grande vitesse
accompagne le dynamisme des territoires, contribue à améliorer les relations
interrégionales et crée de nouveaux pôles d’attraction autour des gares
entièrement connectées aux quartiers qui les entourent.
Dans les grandes agglomérations du littoral atlantique à forte concentration
urbaine, l’arrivée de la première ligne à grande vitesse et la construction de
nouvelles voies vont désengorger le trafic et offrir plus de régularité et de
ponctualité aux voyageurs. Le train exerce une influence sur la vie de millions de
personnes. Il joue aussi un rôle dans le développement du bien-être social, dans
l’amélioration du cadre de vie. Aller plus vite, c’est passer moins de temps dans
les transports et se consacrer davantage à sa famille, à ses amis ou à ses loisirs.
La grande vitesse prépare l’avenir vers une mobilité durable et combinée, en
conciliant environnement et progrès économique. Le XXIe siècle marque la fin
du règne incontesté de la voiture individuelle au profit d’une mobilité plus
adaptée, plus douce et plus sûre. Pour assurer son leadership dans la mobilité,
l’ONCF a entrepris plusieurs actions, dont le développement de l’intermodalité
entre les moyens de transport et la facilité d’accès au train pour les populations
modestes et les personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, l’Office envisage
d’étendre son réseau ferré aux axes non encore desservis, notamment
vers Agadir – ligne à grande vitesse – et Laayoune – ligne conventionnelle.
La mobilité durable prend en compte les enjeux climatiques et énergétiques.
C’est pourquoi l’ONCF a validé son bilan carbone en 2015 et 2016, et concentré
ses efforts sur la préservation de l’environnement et la gestion énergétique.
Ainsi, la quasi-totalité des lignes a été électrifiée, des contrats d’énergie
d’origine éolienne ont été conclus pour alimenter la traction des trains et les
certifications en termes d’efficacité énergétique se généralisent. Moins
d’accidents, moins de pollution, le ferroviaire est champion dans la réduction
des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, les effets économiques de la grande vitesse dépassent les frontières du
Maroc et se déplacent vers le commerce méditerranéen et africain, en facilitant
les relations commerciales entre les deux continents. Il faudra cinq heures vingt
pour rejoindre Madrid à partir de Casablanca, au lieu de onze heures quarante…
un projet de développement national
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Facteur de cohésion et de fierté, la mise en service de la première ligne à grande vitesse est avant tout un projet national.
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