Maroc France, un engagement réciproque
Jeudi 29 septembre 2011 : le coup d’envoi des travaux de la ligne à grande
vitesse Tanger-Casablanca est donné sous la présidence de Sa Majesté Le Roi
Mohammed VI, accompagné de l’ancien président de la République française
Nicolas Sarkozy et du prince saoudien Megren Ibn Abdelaziz Al Saoud.
C’est un intérêt croisé qui, quatre ans plus tôt, incite le Maroc et la France
à s’associer au coeur d’un projet intégré. Pour le Royaume, la France, leader
mondial du TGV, est une garantie pour réussir une première ligne à grande
vitesse sur le territoire marocain, ses trains alliant qualité de service, fiabilité
technique et exploitation performante. C’est aussi l’opportunité de faire
un bond en avant dans la maîtrise de grands projets et d’opérer un transfert
de compétences entre les deux pays. Pour la France, ce projet permet
de valoriser son industrie et d’exporter son expertise et son expérience sur le continent africain. L’excellence des relations de coopération entre les deux
pays a fait le reste.
Un protocole d’accord, à dimension stratégique, technologique et financière,
est donc signé le 22 octobre 2007, à Marrakech. Ce partenariat se concrétise
en 2010 par un engagement financier de part et d’autre. L’investissement du
projet est estimé à 20 milliards de dirhams. L’État français participe à hauteur
de 50!% du coût du projet, le Maroc en finance 25!% en mobilisant le budget
de l’État et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social!;
les 25!% restants sont apportés par des bailleurs de fonds arabes – Arabie
saoudite, Koweït, Abu Dhabi.
Au-delà d’un partenariat financier, la France a apporté son expertise
par l’intermédiaire de son constructeur de matériel roulant (Alstom), de ses
équipementiers et d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO), assurée
par la SNCF (Société nationale des chemins de fer français). Ce partenariat
technologique assure le Maroc d’un transfert de savoir-faire stratégique
pour ses projets futurs.
« Avoir contribué à l’un des plus grands projets du monde ferroviaire est une véritable fierté.
Le réussir au Maroc, c’est encore mieux. »
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